C’est un conseil pastoral paroissial renouvelé – ce qui a été l’occasion de bien en redéfinir le but et le mode de fonctionnement – qui s’est réuni en session de rentrée à Notre-Dame de l’Ouÿe. Selon les statuts diocésains, le conseil pastoral « est un lieu de réflexion sur les objectifs de la communauté, de choix d’actions prioritaires et de discernement en vue de la mission de l’Église qui permet au curé d’exercer sa fonction pastorale ». Son but est d’aider le curé à assurer la triple mission de l’Église :
l’enseignement : prédication, retraites, groupes de réflexion, préparations aux mariages, baptêmes, catéchèse, catéchuménat…
la sanctification : messes, prières, sacrements, attention aux pauvres…
le gouvernement : organisation de la vie matérielle, pastorale et spirituelle de la paroisse, choix des priorités pastorales, unité au sein de la paroisse et des prêtres…
Même si ce conseil est consultatif et non décisionnel, il est certain qu’il est, pour moi, le lieu où se réfléchissent et où s’organisent les grandes orientations de la paroisse. Dans la tradition sulpicienne, le travail en conseil a toujours tenu une très grande place puisque les décisions importantes sont toujours prises en conseil. Et je tiens à ce que ce soit toujours le cas pour notre vie paroissiale.
L’Église a un mode de fonctionnement hiérarchique, très axé sur la responsabilité personnelle de ceux qui reçoivent du pape, puis des évêques, la charge de la communauté, mais cette hiérarchie est une hiérarchie pour le service de la communauté.
Comme curé, j’ai reçu la charge de prendre soin de la paroisse (c’est le sens du mot « cure ») et je me considère comme serviteur de la communauté.
Le conseil pastoral se situe également dans cette dynamique, au service de la communauté.
Chacun donne de son temps et de ses ressources variées pour que l’ensemble de la communauté puisse avancer.
Au cours de notre session de rentrée, nous avons fait des propositions et pris des décisions pour dynamiser la vie paroissiale, mais c’est évidemment l’affaire de chacune et chacun d’entre nous.
Henri de La Hougue