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La communauté des prêtres du presbytère.

La communauté des prêtres du presbytère.

Elle rassemble, cette année, une quinzaine de prêtres : le curé : Henri de La Hougue et deux vicaires : Henri Châtelet et Raphaël Cournault ; quatre sulpiciens en situation de retraite : Maurice Pivot, François-Xavier Linh, Bernard Lorin et Paul Loc ; deux prêtres ukrainiens-catholiques, de l’éparchie (diocèse) Saint Volodymyr-le-Grand : Volody-myr Pendzei et Lubomyr Fylypchak, affectés à la cathédrale catholique ukrainienne de Paris (angle rue des Saints-Pères – Boulevard Saint-Germain) et cinq prêtres-étudiants africains. Deux, Innocent Attounon (Bénin) et Claude Ilikiwa (RDC), poursuivent leur séjour d’études ; trois autres, Barnabé Djaglo (Togo), Sergio Gohoun et Morel Houkpevi (Bénin), arrivent cette année et se présentent ci-dessous.
Au même moment, sept prêtres-étudiants, présents depuis 2 ou 3 ans, nous quittent : Robert Tsakadi (Togo) et Pierre-Célestin Titi-Ndjock (Cameroun) sont toujours en cours d’études mais accueillis dans une autre communauté ; Blaise Akpoli (Bénin) et Serge Louamba (RDC), candidats sulpiciens, poursuivent leur forma-tion dans des séminaires d’Afrique ; Mesmin Clotaire Gbaya Vickomo (Centrafrique) et Joël Mambe (RDC) restent dans d’autres diocèses de France ; enfin, Joseph Tuan (Vietnam) attend que les conditions sanitaires lui permettent de regagner le séminaire de Hué.

Père Barnabé DJAGLO
Bonjour à tous ! Je réponds au nom de Barnabé-Marie Ata-Kossi DJAGLO. Originaire du Sud-Est du Togo, du peuple Ouatchi d’Afangnan-Gbléta, j’ai été ordonné prêtre le 21 juillet 2018 pour le compte du diocèse d’Aného (Sud-Est du Togo) où j’ai d’abord servi comme vicaire paroissial puis comme professeur et formateur au Moyen Séminaire après, neuf ans de formation initiale en vue du sacerdoce. Entre mes études philosophiques (3 ans) et théologiques (4 ans) au Grand séminaire, ce fut, le stage canonique d’un an au sanctuaire marial de Togoville. Aspirant à participer à la formation des séminaristes et du Clergé, la Compagnie des prêtres de St Sulpice devient pour moi une réponse, un chemin et une vocation. Pour ce faire, je me spécialise en dogmatique avec un intérêt pour la christologie. Au-delà du sacerdoce et des études, l’art, le dessin et la peinture sont mes passions où je me plais à faire du portrait.


Père Sergio GOHOUN
Je suis Sergio GOHOUN, ivoiro-béninois et prêtre du diocèse d’Abomey au Bénin.
Après l’obtention du BEPC, je fis mon entrée au moyen Séminaire Notre Dame de Fatima de Parakou où j’obtins le BAC en 2005. J’ai poursuivi ma formation au “Grand Séminaire-Monseigneur Louis Parisot” de Tchanvédji.
Le 20 juillet 2013, j’ai été ordonné prêtre par l’imposition des mains de Mgr Eugène Houndekon.
Après quelques années de ministère en paroisse à Abomey et comme “fi-dei donum” à Niamey (Niger), je suis ici à Paris comme candidat sulpicien.
Ma vocation sulpicienne est née vers la fin de ma formation au Grand Séminaire. À ce moment, le Grand Séminaire de Tchanvédji ne comptait qu’un nombre réduit de formateurs, ce qui fit naître en moi le désir de me consacrer à la formation des jeunes en marche vers le sacerdoce ministériel. Mon contact avec les sulpiciens me fit comprendre que la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice était une réponse à ce projet tant désiré. Je fais actuellement des études de théologie patristique à l’Institut Catholique de Paris. J’ai fait le choix de la patristique parce que les pères de l’Eglise demeurent un trésor inépuisable de l’Eglise indivisible.

Morel HOUNKPEVI
Je suis Morel HOUNKPEVI, prêtre pour le compte de l’archidiocèse de Cotonou au Bénin. J’ai été ordonné le 08 août 2015 des mains de Monseigneur Antoine Ganyé. Après mon ordination j’ai fait cinq ans de ministère pastoral en tant que vicaire paroissial dans l’Archidiocèse de Cotonou et une année dans l’équipe des formateurs au Petit séminaire Saint Pierre de Natitingou dans le Nord du pays. Une dizaine d’années en arrière j’avais été stagiaire canonique dans le second petit séminaire.
Ce qui a éveillé en moi, en plus de l’admiration pour les formateurs sulpiciens que j’ai rencontrés pendant mon parcours, le désir de me consacrer à la formation des prêtres.
Je m’en suis ouvert à mon évêque -après avoir pris contact avec la compagnie des prêtres de Saint Sulpice – qui m’a donné son avis favorable. Et depuis peu, je suis inscrit à l’ICP pour des études en Liturgie, simplement parce que la liturgie est le terreau et la source de toute vraie théologie.