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Les rencontres de la Rue Cassette

Les rencontres de la Rue Cassette

De la quête du bonheur à la ‘folie’ chrétienne

un parcours en 7 étapes

 

1 – Tous nous cherchons le bonheur                         26/02

Qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux ?

Sous bien des notions telles que réussite, accomplissement personnel ou collectif, bien-être, vie heureuse, épanouissement, etc. se tient la question très ancienne et toujours actuelle du bonheur. De fait, à travers philosophies, sagesses, recettes pratiques, cette question s’affirme comme centrale dans l’existence. Elle reste cependant difficile à bien cerner. Il n’y a pas de programme pour atteindre le bonheur, et celui-ci ne s’apprécie même pas à ses manifestations apparentes… Peut-on toutefois en approcher les fondements ?

Séance introduite par Jérôme Alexandre, théologien, professeur à la Faculté Notre-Dame

2 – Donner un sens à sa vie ? à la vie ?                     05/03

Face à la tentation nihiliste, relativiste ou identitaire : la voie de la confiance

Comme celle du bonheur, la question du sens de la vie est récurrente, et surtout ces dernières décennies où l’on diagnostique avec inquiétude un grand déficit de sens dans nos sociétés et chez les personnes. Elle s’exprime facilement comme ce qui départage le regard déprimé ou désabusé sur l’existence, et l’esprit d’engagement dans ce que l’on pense être le bien, l’utile, le nécessaire. Alors, en quoi consiste le fait que la vie ait un sens ? A-t-elle besoin d’avoir du sens pour être belle et désirable ? Le sens proposé dans les idéologies, dans les religions, peut-il s’illusionner, se tromper, nuire à ceux qui ne le partagent pas ? Le sens de nos vies est-il finalement autre chose qu’un acquiescement large à l’existence, une éducation de nous-mêmes à l’esprit de confiance ?  

Séance introduite par Foucauld Giuliani, philosophe, fondateur du café Dorothy à Paris

 

3 – Pourquoi l’autre nous semble-t-il si différent ?                                           12/03

Pour un éloge de la curiosité

L’existence d’autrui à nos côtés est sans doute la question la plus difficile, la plus centrale, de l’existence humaine. Qu’elles soient sociales et économiques, culturelles, ethniques ou religieuses, les différences humaines interrogent notre propre identité. Elles nous font découvrir que nous sommes des êtres de relation, sans cesse recomposés par la confrontation aux autres et au monde. Découverte féconde et perturbante à la fois. Au fond, l’autre, proche ou lointain, n’est-il pas pour nous le signe de notre impossible auto-suffisance, des limites de notre quant-à-soi, mais aussi de la richesse qu’il peut nous apporter si nous sommes curieux de le connaître ? Les idéaux de respect, de tolérance et de dialogue permettent-ils d’éviter la violence et de vivre ensemble ? 

Séance introduite par Ysé Tardan-Masquelier, historienne et anthropologue des religions, professeur à l’Institut Catholique de Paris

4- Un monde à reconstruire                                19/03

 La transition écologique, question spirituelle ?

 L’écologie, on l’appréhende habituellement comme une question à côté de bien d’autres, de caractère technique, dont la portée est surtout concrète, matérielle. La place de plus en plus grande qu’elle occupe montre cependant ses liens avec l’économie, la sécurité, la santé, la politique. Il y a une écologie de gauche, qui met en évidence son rapport avec les inégalités sociales, et une écologie libérale qui considère que les solutions sont seulement techniques. Ce sont souvent deux manières de ne pas voir la portée foncièrement culturelle et donc spirituelle que révèle la crise écologique actuelle. De fait, prendre conscience du dérèglement climatique, de l’exploitation excessive des ressources, de la mise en péril des écosystèmes, oblige à repenser non seulement la relation à la terre, mais aussi les relations interhumaines et le sens de la vie commune.

Séance introduite par Stéphane Lavignotte, théologien, pasteur, fondateur de « la maison verte » à Montreuil

5 – Faut-il seulement aimer ?                               26/03

Partager des valeurs et s’engager dans la philanthropie, est-ce suffisant ?

Aimer est la grande affaire des hommes. Aimer est lié en profondeur au bonheur, et en même temps représente l’épreuve qui va donner sens à la relation, ou qui va la pervertir. Il est important de comprendre, pour cette raison, qu’aimer n’est pas d’abord une valeur ou une obligation morale que l’on décrète et à laquelle on tente de se conformer. Ne s’agit-il pas plutôt d’une épreuve de vérité décisive dans le chemin de la construction de soi, et de la construction du bien commun ?

Séance introduite par Alain Cugno, philosophe, professeur au Centre Sèvres

6 – Ce que nous apprend l’Evangile                     02/04

La bonté du réel, la positivité de la vie, la gratuité, et donc la confiance

Aujourd’hui, le christianisme est souvent perçu comme une réponse vénérable mais usée, moraliste et idéaliste plus que réaliste, aux grandes inquiétudes de notre époque. La foi est comprise comme une aventure un peu marginale, qui vise à guérir les consciences par le pansement de la croyance. Or, l’Evangile n’a rien à voir avec les idées peu attirantes que l’on se fait sur la foi. La lecture des évangiles est une expérience étonnante, dérangeante, souvent enthousiasmante, de découverte d’un homme, Jésus, dont la personnalité et le message sont immédiatement parlants pour nous. Jésus y apparaît d’abord comme quelqu’un d’une grande sagesse, profondément bienveillant et doux, habité d’une intelligence supérieure sur les comportements humains, qui donne le goût d’un Dieu aimant le monde et les hommes.

Séance introduite par Jean-Philippe Fabre, théologien bibliste, professeur au Collège des Bernardins

 7 – Oser la ‘folie’ chrétienne ?                             09/04

 L’invitation de la foi : une voie de sagesse, mais un choix fou

Il s’agit cette fois de regarder Jésus en se plaçant du point de vue de ceux qui décident de le suivre. Or, suivre Jésus, est un formidable acte de confiance que l’on pourrait qualifier à la fois de très sage et de très risqué, de très fou. Très sage parce que Jésus est foncièrement celui qui aime l’autre, lui veut du bien, fait le bien, avec de très profondes raisons pour cela. Mais suivre Jésus est aussi un « pari » ou un choix très fou, d’abord parce qu’il ne permet pas de savoir à l’avance le terme du parcours, ensuite et surtout parce qu’il entraîne celui qui le fait dans l’aventure amoureuse, dont rien ne peut laisser prévoir qu’elle sera paisible et simple.

Séance introduite par Jean-Philippe Fabre, théologien bibliste, professeur au Collège des Bernardins

 

Déroulement des rencontres:

  • INTRODUCTION
  • ECHANGES
  • TEMPS CONVIVIAL

QUAND : 7 samedis du 26/02 au 9/04, de 10h30 à 12h puis temps convivial

COMMENT : venez à une étape ou à toutes, comme vous êtes !

POUR QUI : tous !! y compris vos amis

LIEU : 26bis rue Cassette – 6ème arrondissement