09 Fév Journée mondiale des malades
Ce week-end nous célébrons la “Journée mondiale des malades”, en faisant mémoire de Notre-Dame de Lourdes. À cette occasion, deux événements sont proposés dans notre paroisse :
- Vendredi soir a eu lieu une grande veillée de prière à “Notre-Dame de la Santé”, autour d’une statue de la Vierge venue du sanctuaire marial de Vailankani, en Inde, lieu où est apparue Marie (XVIe siècle) et où, depuis, les guérisons se comptent par milliers.
- Dimanche, à la messe de 11h, plusieurs paroissiens reçoivent le sacrement des malades.
Lorsque nous accompagnons les familles touchées par la grande maladie et que nous proposons le sacrement des malades, beaucoup d’inquiétudes remontent, tant le souvenir de “l’extrême onction”, reçue à l’article de la mort – et même parfois juste un peu après- reste encore ancrée dans les mémoires.
L’introduction au rituel pour le sacrement des malades précise bien les différentes propositions pastorales susceptibles d’aider et d’accompagner les personnes gravement malades. Cela peut nous donner de bons points de repères pour nous-mêmes et pour en parler aux personnes malades que nous connaissons.
- Il y a d’abord la visite des malades, une rencontre toute simple, où se manifeste, dans le dialogue et l’amitié, l’attention aux personnes malades. Cette visite est parfois difficile, parce que la personne malade n’est pas en mesure de s’exprimer ou n’est pas pleinement consciente. Mais elle est un soutien important, surtout si la personne malade est isolée.
- Il y a ensuite la communion portée aux malades. Chaque dimanche, des custodes, avec une ou plusieurs hosties consacrées, sont confiées à des paroissiens qui vont porter la communion à des personnes qui ne sont plus en état de se déplacer. Certaines de ces personnes suivent la messe à la télévision et sont heureuses de pouvoir recevoir la communion. Cela peut se faire aussi d’autres jours et c’est toujours un moment de réconfort pour ces personnes.
- Le sacrement des malades, appelé aussi “onction des malades”, est proposée aux personnes qui sont gravement malades ou bien franchissent, à cause de l’âge, une étape importante dans la perte d’autonomie : difficultés de déplacement, pertes importantes de mémoire, surdité sévère qui les isole de leurs proches, cécité partielle ou totale, etc. Quand il est accueilli dans la foi, ce sacrement apporte un réconfort, un soutien dans l’épreuve et aide à lutter contre la maladie. On peut le recevoir plusieurs fois dans sa vie.
- Le “viatique” est la communion portée à un malade lorsque celui-ci vit ses derniers jours ou ses dernières heures parmi nous. Dans la mesure où la santé de la personne le permet, on peut essayer de vivre ce moment à plusieurs et de prier explicitement pour que ce passage de la vie terrestre à la vie auprès de Dieu se passe bien. La communion, reçue à ce moment-là, donne une force pour vivre ce passage.
- L’accompagnement des mourants se fait en général par les proches. Il est important pour la personne qui part, qu’elle puisse être bien entourée et rassurée. Pour les chrétiens, cet accompagnement se vit aussi dans la prière, en recommandant au Seigneur la personne qui va mourir. Même si celle-ci n’est plus consciente, on peut prier pour elle, avec nos propres mots, avec des prières récitées ou avec un passage de l’Écriture, notamment les psaumes.
Nous sommes invités, ce week-end, à porter tout spécialement, par notre prière et par nos intentions, toutes les personnes malades ainsi que les personnes qui les accompagnent. N’hésitez pas aussi à nous signaler des personnes isolées qui seraient désireuses de recevoir des visites ou de recevoir la communion.
Père Henri de La Hougue